Réglementation 2024 : ce que dit la loi sur la pose des films teintés pour voiture
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Peut-on encore faire teinter les vitres de sa voiture sans risquer une amende en 2024 ? C’est la question que se posent de nombreux automobilistes depuis que les contrôles routiers se sont intensifiés et que la loi encadrant les films solaires s’est durcie. Il est vrai que poser un film teinté sur les vitres avant de son véhicule, autrefois perçu comme une simple personnalisation esthétique, est aujourd’hui devenu un geste soumis à des règles strictes.

Entre les normes techniques, les seuils de transparence imposés par le code de la route, et les sanctions parfois lourdes en cas de non-conformité, difficile de savoir où se situe la limite. Faut-il absolument faire appel à un professionnel ? Qu’est-ce qu’un film homologué ? Les vitres teintées d’usine sont-elles concernées ? Et surtout, que dit la réglementation films teintés voiture 2024 sur tout cela ?

Dans cet article, nous allons démêler le vrai du faux et répondre concrètement à toutes vos questions. Vous découvrirez ce que la loi autorise, ce qu’elle interdit, les risques encourus, mais aussi les solutions pour rester en conformité… sans renoncer à un minimum de confort et d’esthétique.

Ce que dit la loi 2024 sur les vitres teintées

Depuis janvier 2017, la législation française impose un taux de transmission de lumière visible (TLV) minimum de 70 % sur les vitres avant des véhicules. Cette règle est toujours en vigueur en 2024, mais fait désormais l’objet de contrôles renforcés, notamment lors du contrôle technique ou de simples contrôles routiers.

Le TLV correspond à la quantité de lumière visible qui traverse la vitre. Plus ce taux est bas, plus la vitre est foncée. À partir de moins de 70 % de TLV, le conducteur ne voit pas suffisamment bien vers l’extérieur, et les forces de l’ordre ne peuvent plus identifier clairement l’intérieur du véhicule — ce qui pose un problème de sécurité.

La loi distingue plusieurs parties vitrées du véhicule :

  • Le pare-brise : toute teinte est interdite, sauf pour la bande supérieure d’origine (dite "bande pare-soleil").
  • Les vitres latérales avant (conducteur et passager) : doivent laisser passer au minimum 70 % de lumière.
  • Les vitres arrière (latérales + lunette) : aucune restriction, sauf si le véhicule n’est pas équipé de rétroviseurs extérieurs homologués.

Zones vitrées concernées par la TLV

Pare-brise : teinte interdite (sauf bande d’origine)
Vitres latérales avant : TLV ≥ 70 % obligatoire
Vitres arrière / lunette arrière : libres, si rétroviseurs extérieurs conformes

Cette réglementation s’applique à tous les véhicules particuliers, y compris ceux qui ont été modifiés après leur mise en circulation. Un film teinté non conforme peut entraîner une amende forfaitaire, une contre-visite au contrôle technique voire une immobilisation du véhicule.

Pour approfondir les règles en vigueur et éviter les erreurs fréquentes, cet article complet sur les films teintés en 2025 propose une synthèse claire et actualisée, illustrée de cas concrets.

Films autorisés vs. films interdits : ce qui est conforme

Depuis l’entrée en vigueur des normes européennes de sécurité routière, la distinction entre un film solaire autorisé et un film interdit repose essentiellement sur sa capacité à laisser passer la lumière. En France, seuls les films homologués, permettant une transmission de lumière visible (TLV) égale ou supérieure à 70 %, sont autorisés sur les vitres latérales avant.

Un film est considéré comme conforme lorsqu’il est fabriqué selon les normes en vigueur — notamment la norme NF ou son équivalent européen CE —, qu’il est posé de manière professionnelle sans bulles ni altérations visuelles, et qu’il est accompagné d’un certificat de conformité ou d’une étiquette visible, souvent apposée sur le vitrage.

À l’inverse, un film est jugé non conforme lorsqu’il est trop foncé (TLV inférieur à 70 %), non certifié, posé de façon artisanale sans preuve d’origine ou installé sur une zone interdite, comme le pare-brise. Ce type d’installation constitue une infraction, même si l’automobiliste ignore que son film est illégal.

En cas de doute, les forces de l’ordre utilisent un teintomètre, un appareil de mesure du TLV. Sans preuve de conformité, la responsabilité incombe systématiquement au propriétaire du véhicule. D’où l’intérêt de bien s’informer et de conserver les justificatifs fournis lors de la pose.

Faire appel à un professionnel et choisir un film homologué est donc la meilleure garantie pour éviter tout litige. Des marques reconnues comme 3M, Solarplexius ou SunTek proposent des produits conformes à la législation, qui apportent également un réel confort thermique et visuel.

En respectant la réglementation, le film teinté devient un véritable atout pour le conducteur : réduction de l’éblouissement, protection contre les UV, amélioration de la confidentialité… le tout sans compromettre la sécurité routière.

Sanctions et amendes : que risque-t-on en cas de non-conformité ?

Depuis que la réglementation a été renforcée, les automobilistes roulant avec des vitres teintées non conformes s’exposent à une série de sanctions immédiates. L’objectif des forces de l’ordre n’est pas seulement de sanctionner, mais aussi de garantir une visibilité optimale pour tous les usagers et un contrôle efficace des véhicules.

En cas de contrôle routier, un agent peut procéder à une mesure du TLV à l’aide d’un teintomètre. Si le film est jugé trop foncé ou non homologué, les conséquences peuvent être multiples :

Infraction constatéeSanction associée
TLV < 70 % sur les vitres avantAmende forfaitaire de 135 €
Absence de certificat de conformitéVerbalisation immédiate
Pose de film non homologué / bricoléObligation de mise en conformité
Refus ou oubli de retrait après verbalisationImmobilisation du véhicule possible
Non-conformité détectée au contrôle techniqueContre-visite obligatoire

Au-delà de l’aspect financier, rouler avec un vitrage non conforme peut aussi impacter l’assurance, notamment en cas d’accident. Certaines compagnies peuvent refuser d’indemniser si un élément illégal est à l’origine d’une aggravation du sinistre ou d’un défaut de visibilité.

Enfin, une récidive peut entraîner une saisie temporaire du véhicule ou un passage devant le tribunal, surtout si d’autres infractions sont cumulées. Il est donc vivement conseillé de vérifier la conformité de ses vitres avant tout contrôle technique ou long trajet.

film teinté ioniq 9

Pose et dépose : ce qu’il faut savoir en pratique

Beaucoup d’automobilistes tentés par des films teintés s’interrogent : “Puis-je les poser moi-même ?” ou “Comment retirer un film non conforme sans abîmer mes vitres ?” En pratique, si la pose DIY (do it yourself) est autorisée, elle est loin d’être anodine. Une erreur de teinte, un film mal positionné, ou l’absence de certificat d’homologation peut vous coûter cher.

La pose de film solaire exige précision, connaissance des matériaux, et respect des normes techniques. C’est pourquoi il est vivement recommandé de faire appel à un professionnel agréé, surtout pour les vitres avant. Les installateurs certifiés garantissent :

  • L’usage d’un film homologué (avec documentation officielle),
  • Une pose sans bulles, sans altération de la vision ou du vitrage,
  • Un certificat de conformité indispensable en cas de contrôle.

Retirer un film teinté non conforme n’est pas toujours simple. En plus d’être fastidieux, un retrait mal effectué peut laisser des résidus de colle, voire endommager la vitre ou les dégivreurs. Là encore, un professionnel dispose des outils nécessaires pour une dépose propre, sans détériorer les éléments sensibles du vitrage.

Poser ou déposer un film teinté est donc une opération à ne pas prendre à la légère. Une mauvaise manipulation peut non seulement nuire à la visibilité et à la sécurité, mais aussi vous exposer à des sanctions coûteuses. Dans le doute, mieux vaut s’adresser à un spécialiste qui saura vous orienter vers une solution conforme et durable.

Pour une pose professionnelle ou un conseil sur mesure, vous pouvez demander un devis personnalisé auprès d’un installateur agréé ici.

Dérogations, cas particuliers et fausses idées

Tous les automobilistes ne sont pas logés à la même enseigne face à la réglementation sur les vitres teintées. Si la loi s’applique strictement à la majorité des conducteurs, certaines dérogations spécifiques existent. De plus, de nombreuses idées reçues circulent sur ce sujet, entraînant parfois des erreurs… et des amendes évitables.

La principale dérogation légale concerne les personnes atteintes de pathologies médicales sensibles à la lumière, comme le lupus ou certaines affections ophtalmiques. Dans ce cas, une dérogation préfectorale peut être accordée, à condition de présenter :

  • Un certificat médical détaillé,
  • Une demande auprès de la préfecture,
  • Un document officiel attestant de la dérogation à bord du véhicule.

Autre point souvent mal compris : les vitres teintées d’origine constructeur, présentes sur certains modèles (souvent à l’arrière), ne sont pas concernées par la limite des 70 %, à condition qu’elles respectent la conformité CE. En revanche, tout ajout de film sur ces vitres reste soumis à la réglementation.

📌 Cas particuliers & idées reçues

Film teinté d’origine ≠ film ajouté : seuls les films posés après achat sont réglementés
Voitures utilitaires : soumises aux mêmes règles que les véhicules particuliers
Aucun film teinté n’est autorisé sur le pare-brise, même léger
Dérogation médicale ≠ autorisation tacite : elle doit être officielle et documentée
Film retiré = pas d’amende ? Faux : l’amende peut tomber même après retrait, si l’infraction est constatée

Comprendre ces nuances permet d’éviter de tomber dans les pièges de la désinformation. Mieux vaut s’appuyer sur des sources fiables, comme les textes officiels ou les professionnels agréés, plutôt que sur des forums ou rumeurs.

film teinté voiture

Bonnes pratiques pour éviter une amende en 2024

Face à une législation de plus en plus stricte, il ne suffit plus de “faire au feeling” en matière de films teintés. Pour rouler sereinement en 2024, il est essentiel d’adopter une approche rigoureuse et de respecter quelques bonnes pratiques simples mais efficaces.

La première étape est de vérifier la conformité de ses vitres avant. Si vous avez un doute sur le taux de transparence, il est possible de se rendre chez un professionnel équipé d’un teintomètre, ou de consulter un installateur agréé. Ce dernier pourra mesurer avec précision le TLV (Transmission de Lumière Visible) et vous dire si votre installation est conforme ou non.

Deuxième réflexe indispensable : conserver un certificat de conformité dans le véhicule. Ce document, souvent remis lors de la pose d’un film homologué, prouve la légalité du produit en cas de contrôle. Il peut faire toute la différence lors d’une vérification par les forces de l’ordre.

Enfin, si vous envisagez de teinter vos vitres, privilégiez des films marqués CE ou NF, fournis par des marques reconnues. Les produits vendus en ligne à bas prix, sans traçabilité, sont rarement conformes. Ils peuvent sembler attractifs à court terme, mais vous exposent à des risques importants, tant sur le plan légal que sécuritaire.

Adopter une attitude proactive vous permet non seulement de respecter la loi, mais aussi de préserver la valeur de votre véhicule et d’éviter les mauvaises surprises lors d’un contrôle technique ou d’un banal contrôle routier.

FAQ – Questions fréquentes sur la réglementation des vitres teintées

1. Quels films teintés sont autorisés en 2024 ?

Seuls les films solaires homologués avec un taux de transmission de lumière visible (TLV) supérieur ou égal à 70 % sont autorisés sur les vitres latérales avant. Les vitres arrière peuvent être librement teintées, sous réserve que le véhicule soit équipé de rétroviseurs extérieurs conformes.

2. Quelle est l’amende en cas de non-conformité ?

L’amende forfaitaire s’élève à 135 €, avec un possible retrait de points si l’infraction est associée à un défaut de visibilité ou à une conduite dangereuse. En cas de contrôle technique, une contre-visite peut également être exigée.

3. Le contrôle technique vérifie-t-il les films teintés ?

Oui. Depuis 2017, les centres de contrôle technique doivent vérifier la conformité des vitrages avant. Un TLV inférieur à 70 % constitue un motif de contre-visite.

4. Puis-je poser un film teinté moi-même ?

Oui, mais à vos risques. La pose DIY est autorisée à condition de respecter les normes, d’utiliser un film homologué, et d’être capable de fournir un certificat de conformité.

5. Quelles sont les dérogations possibles ?

Seules les personnes atteintes de pathologies spécifiques (photosensibilité, maladies rares) peuvent demander une dérogation préfectorale sur présentation d’un certificat médical.

6. Les vitres teintées d’usine sont-elles concernées ?

Non. Si la teinte est appliquée en usine et que le vitrage respecte les normes CE, aucune restriction ne s’applique, même si la teinte paraît foncée. Les films ajoutés après l’achat sont en revanche soumis à la loi.

7. Existe-t-il un certificat pour prouver la conformité ?

Oui. Tout professionnel agréé vous remettra un certificat ou une attestation prouvant que le film posé est conforme aux exigences du code de la route. Il est conseillé de le conserver dans la boîte à gants.

8. Comment connaître le taux de transparence de mes vitres ?

Seul un appareil de mesure appelé teintomètre peut le faire avec précision. Vous pouvez vous rendre chez un installateur agréé pour une vérification rapide.

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